Pub­lié à tirage lim­ité, le livre est en vente dans les librairies suiv­antes :

  • Bleus d’encre à Uccle,
  • Graf­fi­ti à Water­loo,
  • Fil­igranes à Brux­elles,
  • Point Vir­gule à Namur,
  • La Maz­er­ine à Gen­val,
  • Cen­tre Géopo­lis, à Brux­elles,
  • Cen­tre cul­turel de Soignies,
  • la Cité Miroir à Liège.
  • A Livre Ouvert — Le Rat Con­teur à Woluwe-Saint-Lam­bert

et bien­tôt, dans d’autres librairies.

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Mais il peut être égale­ment com­mandé par la poste en ver­sant 25 euros + les frais d’expédition au compte :
Soleil Invain­cu
BE53 3771 4243 6453.

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Pour une com­mande en Bel­gique :
32,30 euros par livre, frais de port inclus.
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Pour une com­mande vers la France, l’Allemagne, les Pays-Bas : 
38 euros, frais de port inclus, envoi Econ­o­my
(pour plus de sécu­rité avec le sys­tème de traçage de la poste :  44,5 euros)
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Pour une com­mande vers le Roy­aume-Uni :
43,50 euros, frais de port inclus, envoi Econ­o­my. (Pour plus de sécu­rité avec le sys­tème de traçage de la poste : 64 euros)
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Ne pas oubli­er d’indiquer dans le vire­ment le nom et l’adresse où le livre doit être expédié !
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Plus d’infos : christophe.lamfalussy@lalibre.be

Le livre “Yézidis, Soleil Invaincu”

Le livre « Yézidis, Soleil Invain­cu » et l’exposition du même nom sont l’aboutissement des reportages réal­isés prin­ci­pale­ment en Irak, depuis dix ans, par la pho­to­jour­nal­iste Johan­na de Tes­sières et le jour­nal­iste Christophe Lam­falussy. Leur con­vic­tion, à la base de ce tra­vail, est que les théories racistes reposant sur la soi-dis­ant supré­matie d’un être humain sur un autre peu­vent être meur­trières et qu’aucun peu­ple per­sé­cuté ne doit être oublié dans le zap­ping de l’actualité.

Les deux reporters sont par­tis à la ren­con­tre des Yézidis en août 2014, lorsque l’organisation de l’Etat islamique (Daech) s’est emparée de la plaine de Ninive en Irak, a tué les hommes sans défense et s’est emparée de leurs femmes et enfants. Boulever­sés par le sort de cette minorité dont ils igno­raient l’existence, ils ont voulu en savoir plus et faire en sorte que le monde ne les oublie pas.

Ils ont reçu le sou­tien de la rédac­tion de La Libre Bel­gique qui a pub­lié leurs reportages. Cer­tains reportages ont été financés par le Fonds pour le Jour­nal­isme de la Fédéra­tion Wal­lonie-Brux­elles.

Au cours des années, Christophe Lam­falussy et Johan­na de Tes­sières ont réal­isé la pre­mière inter­view de Nadia Murad, futur Prix Nobel de la Paix, par­lé à d’innombrables vic­times, femmes et enfants. Ils ont logé dans leurs familles, mangé à leur table, vis­ité leurs tem­ples, enten­du leurs chefs religieux, arpen­té des fos­s­es com­munes et vil­lages rasés. A deux repris­es, ils sont allés sur leur mon­tagne mythique, celle de Sin­jar où ils ont ren­con­tré les com­bat­tantes yézi­dies proches du PKK, cibles des drones turcs. Ce dernier voy­age, en févri­er 2023, leur a valu d’être expul­sés tem­po­raire­ment d’Irak.

Ils ont aus­si décou­vert une impor­tante com­mu­nauté yézi­die à Liège, en Bel­gique, qu’ils ont suiv­ie pas à pas, au cours des fêtes religieuses, des mariages et des enter­re­ments. Ils se sont ren­dus aus­si en Alle­magne où ont été accueil­lis des réfugiés yézidis lors de la grande tran­shu­mance de l’été 2015.

Gag­nant sa con­fi­ance pas à pas, ils ont décou­vert une minorité par­mi les minorités, attachante, mys­térieuse, influ­encée par le mithraïsme et le zoroas­trisme, pri­ant face au soleil lev­ant et couchant. Les per­sé­cu­tions qu’ils ont subies depuis des siè­cles ont don­né aux Yézidis une résilience qui force l’admiration. Dans un Moyen-Ori­ent où s’affrontent des régimes autori­taires comme l’Iran, la Turquie et l’Arabie saou­dite, où rivalisent chi­isme et sun­nisme, sans par­ler du ter­ri­ble con­flit israé­lo-pales­tinien en cours, la survie de ces minorités qui témoignent de la richesse his­torique du Moyen-Ori­ent est une ques­tion uni­verselle.

Le livre de 112 pages retrace, à tra­vers des pho­tos, des notes per­son­nelles et des textes inédits, leurs reportages en Irak, en Alle­magne et en Bel­gique. Basé sur des inter­views d’érudits yézidis et d’un tra­vail sur le ter­rain, il s’attache à expli­quer l’histoire, la reli­gion, la vie quo­ti­di­enne de cette minorité si par­ti­c­ulière qui plonge ses racines dans les pre­mières reli­gions de l’humanité et a survécu à de nom­breuses per­sé­cu­tions. Le livre a été pub­lié à tirage lim­ité et à compte d’auteur. Très peu d’ouvrages sont con­sacrés aux Yézidis, en français et en anglais.

L’exposition est com­posée d’une cinquan­taine de pho­togra­phies com­men­tées, elle nous amène à pren­dre con­science des con­séquences humaines, poli­tiques, économiques du géno­cide, encore vis­i­bles aujourd’hui tant en Irak qu’au sein de la dias­po­ra mais égale­ment du com­bat sans relâche mené pour la recon­nais­sance inter­na­tionale du géno­cide ain­si que pour la lutte con­tre l’impunité des faits com­mis. Des mil­liers de vis­i­teurs ont pu voir l’exposition à la Cité Miroir à Liège, puis au cen­tre Géopo­lis de Brux­elles au cours de l’année 2024. Elle n’aurait pas pu avoir lieu sans le sou­tien de la Direc­tion Citoyen­neté, Mémoire et Démoc­ra­tie (CiMéDé) de la Fédéra­tion Wal­lonie-Brux­elles a souhaité, à tra­vers cette expo­si­tion, com­mé­mor­er les vic­times du géno­cide et met­tre en lumière l’incroyable force de résilience des Yézidis.

Johanna de Tessières, photojournaliste.

Mem­bre du Col­lec­tif HUMA, Johan­na de Tessières col­la­bore régulièrement avec les ONG et la presse. Ses réalisations ont pour thèmes les droits humains : l’égalité hommes-femmes («What the Foot?!» primé en 2019), la résilience des per­son­nes exilées («#Je suis Humain» en col­lab­o­ra­tion avec Amnesty Inter­na­tion­al), le sauve­tage des per­son­nes migrantes en mer (SOS Méditerranée, 2024).

Habituée à se ren­dre dans les zones de con­flits (Afghanistan, Pales­tine, Irak, République démoc­ra­tique du Con­go etc..) ses pho­togra­phies doc­u­mentent les con­séquences de la guerre sur les pop­u­la­tions civiles.

En par­al­lèle, elle organ­ise des ate­liers pho­tos dans le domaine de l’éducation aux médias à la Mai­son des Cul­tures et de la Cohésion Sociale de Molen­beek-Saint-Jean, et dans le pro­jet « Des Racines pour Grandir » en Région de Brux­elles-Cap­i­tale.

Christophe Lamfalussy, journaliste

Au ser­vice inter­na­tion­al de la Libre Bel­gique pen­dant plus de 30 ans, il a réal­isé de nom­breux reportages et enquêtes en Bel­gique, Europe, Afrique, Moyen-Ori­ent, Asie et Amérique du Nord, dont la chute du mur de Berlin, les ques­tions de sécu­rité inter­na­tionale dont l’Otan et le ter­ror­isme, les atten­tats islamistes depuis le 11 sep­tem­bre 2001.
 
Il a cou­vert cinq con­flits : la chute de Mengis­tu et la famine en Éthiopie (1988–1991), les guer­res en Bosnie et au Koso­vo (1991–1999), l’Afghanistan (depuis 2002), les con­flits en Irak et Syrie (depuis 2011) et la guerre au Haut-Karabakh en 2020.
 
Christophe Lam­falussy est co-auteur de qua­tre livres : « Le sage de l’euro » (Lannoo/Racine, 2014), « Molen­beek-sur-Dji­had » (Gras­set, 2017), « Chré­tiens d’Orient, mon amour » (Marda­ga, 2019) et « Le Clan­des­tin de Daech » (Kennes, 2021, Grand prix Stéphane Franz di Rip­pel en 2022).