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Soleil Invaincu
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Plus d’infos : christophe.lamfalussy@lalibre.be
Le livre « Yézidis, Soleil Invaincu » et l’exposition du même nom sont l’aboutissement des reportages réalisés principalement en Irak, depuis dix ans, par la photojournaliste Johanna de Tessières et le journaliste Christophe Lamfalussy. Leur conviction, à la base de ce travail, est que les théories racistes reposant sur la soi-disant suprématie d’un être humain sur un autre peuvent être meurtrières et qu’aucun peuple persécuté ne doit être oublié dans le zapping de l’actualité.
Les deux reporters sont partis à la rencontre des Yézidis en août 2014, lorsque l’organisation de l’Etat islamique (Daech) s’est emparée de la plaine de Ninive en Irak, a tué les hommes sans défense et s’est emparée de leurs femmes et enfants. Bouleversés par le sort de cette minorité dont ils ignoraient l’existence, ils ont voulu en savoir plus et faire en sorte que le monde ne les oublie pas.
Ils ont reçu le soutien de la rédaction de La Libre Belgique qui a publié leurs reportages. Certains reportages ont été financés par le Fonds pour le Journalisme de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Au cours des années, Christophe Lamfalussy et Johanna de Tessières ont réalisé la première interview de Nadia Murad, futur Prix Nobel de la Paix, parlé à d’innombrables victimes, femmes et enfants. Ils ont logé dans leurs familles, mangé à leur table, visité leurs temples, entendu leurs chefs religieux, arpenté des fosses communes et villages rasés. A deux reprises, ils sont allés sur leur montagne mythique, celle de Sinjar où ils ont rencontré les combattantes yézidies proches du PKK, cibles des drones turcs. Ce dernier voyage, en février 2023, leur a valu d’être expulsés temporairement d’Irak.
Ils ont aussi découvert une importante communauté yézidie à Liège, en Belgique, qu’ils ont suivie pas à pas, au cours des fêtes religieuses, des mariages et des enterrements. Ils se sont rendus aussi en Allemagne où ont été accueillis des réfugiés yézidis lors de la grande transhumance de l’été 2015.
Gagnant sa confiance pas à pas, ils ont découvert une minorité parmi les minorités, attachante, mystérieuse, influencée par le mithraïsme et le zoroastrisme, priant face au soleil levant et couchant. Les persécutions qu’ils ont subies depuis des siècles ont donné aux Yézidis une résilience qui force l’admiration. Dans un Moyen-Orient où s’affrontent des régimes autoritaires comme l’Iran, la Turquie et l’Arabie saoudite, où rivalisent chiisme et sunnisme, sans parler du terrible conflit israélo-palestinien en cours, la survie de ces minorités qui témoignent de la richesse historique du Moyen-Orient est une question universelle.
Le livre de 112 pages retrace, à travers des photos, des notes personnelles et des textes inédits, leurs reportages en Irak, en Allemagne et en Belgique. Basé sur des interviews d’érudits yézidis et d’un travail sur le terrain, il s’attache à expliquer l’histoire, la religion, la vie quotidienne de cette minorité si particulière qui plonge ses racines dans les premières religions de l’humanité et a survécu à de nombreuses persécutions. Le livre a été publié à tirage limité et à compte d’auteur. Très peu d’ouvrages sont consacrés aux Yézidis, en français et en anglais.
L’exposition est composée d’une cinquantaine de photographies commentées, elle nous amène à prendre conscience des conséquences humaines, politiques, économiques du génocide, encore visibles aujourd’hui tant en Irak qu’au sein de la diaspora mais également du combat sans relâche mené pour la reconnaissance internationale du génocide ainsi que pour la lutte contre l’impunité des faits commis. Des milliers de visiteurs ont pu voir l’exposition à la Cité Miroir à Liège, puis au centre Géopolis de Bruxelles au cours de l’année 2024. Elle n’aurait pas pu avoir lieu sans le soutien de la Direction Citoyenneté, Mémoire et Démocratie (CiMéDé) de la Fédération Wallonie-Bruxelles a souhaité, à travers cette exposition, commémorer les victimes du génocide et mettre en lumière l’incroyable force de résilience des Yézidis.
Membre du Collectif HUMA, Johanna de Tessières collabore régulièrement avec les ONG et la presse. Ses réalisations ont pour thèmes les droits humains : l’égalité hommes-femmes («What the Foot?!» primé en 2019), la résilience des personnes exilées («#Je suis Humain» en collaboration avec Amnesty International), le sauvetage des personnes migrantes en mer (SOS Méditerranée, 2024).
Habituée à se rendre dans les zones de conflits (Afghanistan, Palestine, Irak, République démocratique du Congo etc..) ses photographies documentent les conséquences de la guerre sur les populations civiles.
En parallèle, elle organise des ateliers photos dans le domaine de l’éducation aux médias à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek-Saint-Jean, et dans le projet « Des Racines pour Grandir » en Région de Bruxelles-Capitale.
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